AUSTRALIAN TOUCH : le livre qui dépeint avec humour le WHV Australie
Il y a des films ou des titres musicaux qui peuvent marquer leur génération. C’est aussi le cas pour les romans. Australian Touch fait incontestablement partie de ceux-là. Ce n’est pas tant pour sa qualité littéraire, pourtant indéniable, qu’il marquera sa génération mais plus pour le thème traité, un véritable phénomène de société : l’expatriation massive des jeunes français en Australie dans le cadre du Working Holiday Visa (WHV).
L’incroyable engouement des Français pour l’Australie
Depuis 2004 et l’instauration du Working Holiday Visa, appelé aussi Programme Vacances Travail (PVT) ou Visa Vacances Travail, les Français sont de plus en plus nombreux à séjourner en Australie. Depuis le début des années 2010, ce sont plus de 20 000 français qui en profitent chaque année ! Et pour cause, ce sésame leur permet de fuir l’interminable crise économique européenne et de rester un an sur le sol Australien tout en travaillant pour financer leur voyage. Les plus courageux peuvent même le renouveler une autre année. Une expérience incroyable tentée par de nombreux français en quête de vie meilleure.
Un écrivain part en WHV Australie et en revient avec un livre
Auteur Français de romans d’aventure et de voyage, Léonard Foggia a vécu un an en Australie dans le cadre du WHV. Il en profita pour écrire son premier roman, Safepole, publié aux Editions Chum en 2015. À son retour, nostalgique, il a parcouru son carnet de voyage et s’est promis d’en faire un roman qui s’en inspirerait. « Le WHV Australie est une aventure faite de découvertes grandioses et de rencontres inoubliables », révèle-il. En écrivant Australian Touch, il voulait faire un clin d’œil à tous ceux qui ont eu la chance, comme lui, d’en profiter. Il souhaitait également donner une raison supplémentaire à d’autres d’en faire autant tout en leur offrant un « guide de voyage alternatif.»
Un roman de voyage inspiré d’une histoire vraie
Australian Touch n’est pas un témoignage mais bien une fiction comme le rappelle l’auteur avec une pointe d’humour : « Je voulais grossir les traits des personnages et les situations. Tout ce que l’on trouve dans le livre a existé mais pas forcément au même moment ni avec les mêmes gens. Toute ressemblance avec des personnes et des lieux existants serait une heureuse coïncidence. » Au-delà d’une description linéaire d’événements propre aux récits de voyage ou d’une histoire d’amour caractérisée par celle vécue par les principaux protagonistes du roman, Léonard Foggia souhaitait dépeindre la société Australienne pour mieux relever « les différences socio-culturelles avec la France » et bien retranscrire leur état d’esprit « où le positivisme prime ».
L’Australie vue sous toutes les coutures, même les moins glorieuses
Si Australian Touch est un hymne à l’Australie qui flatte tous nos sens - il suffit de lire la justesse des descriptions pour s’en convaincre - ce n’est pourtant pas une carte postale. « L’Australie n’est plus un Eldorado », explique-t-il, « Le travail se fait plus rare pour les personnes qui voyagent sac sur le dos et la réputation des Français s’est ternie depuis plusieurs année à cause du comportement de certains de nos compatriotes ». Et puis d’autres questions qui fâchent sont traitées dans le roman, comme la condition des Aborigènes et l’esprit ultra-conservateur d’une frange de la population Australienne.
Un roman sur l’Australie qui donne envie d’y partir
Australian Touch est finalement une expérience littéraire à part entière que l’on peut cataloguer entre le roman contemporain et le récit de voyage. Il ravivera les souvenirs des français qui sont déjà partis en Australie, suscitera l’intérêt de ceux qui souhaitent s’y rendre et attendrira tous les lecteurs qui suivront durant quatre saisons l’histoire d’amour étonnante entre Théo, le héros, et sa complice Canadienne, Alix. Pour le meilleur et pour le… rire. À lire absolument.
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Article de A.L.
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